Caché derrière la porte À l'affût de ma chambre Il suffit que j'en sorte Mes fantômes m'attendent Ils me couvrent de draps La démarche lascive Ralentissent mes pas Mes fantômes me suivent Et ils serpentent les murs Jamais bien loin de moi J'ai beau changer d'allure Mes fantômes me voient Côtoyant mes amis Assis à la même table J'écoute ce qu'on dit Mes fantômes me parlent C'est comme une armée, je n'en suis pas le chef Ça fait des années que je vis avec J'ai beau les chasser, ils reviennent à la charge J'ai tout essayé Mes fantômes ne sont pas sages À chacun de mes gestes Même les plus intrépides Mes regards, mes adresses Mes fantômes me guident Dans un feu de détresse Je laisse aller ma peine Mes déboires, mes ivresses Mes fantômes me traînent Si je fais diversion Si je fuis, je m'échappe À la moindre occasion Mes fantômes me rattrapent J'ai beau cacher mon jeu J'ai beau changer de voix En faire trop ou si peu Mes fantômes sont là C'est comme une armée, je n'en suis pas le chef Ça fait des années que je vis avec J'ai beau les chasser, ils reviennent à la charge J'ai tout essayé Mes fantômes ne sont pas sages Je n'ai pas réussi À m'en débarrasser Terrassé, thérapie Jamais rien n'a changé Après tout, c'est ainsi Je leur fais des caresses Je m'en fais des amis Puisqu'ils me tiennent en laisse C'est comme une armée, je n'en suis pas le chef Ça fait des années que je vis avec J'ai beau les chasser, ils reviennent à la charge J'ai tout essayé Mes fantômes ne sont pas sages

J'suis trop complexe pour simplifier Mon cerveau tourne comme scientifique Quelques fois j'me suis senti vivre Le bruit d'la foule qui m'faisait vibrer Moi j'fais partie d'ces gens timides Combien d'équipes se sont divisées? Ils sont partout les gens qui trichent J'laisserai personne nous vampiriser Demain, j'partirai vers les démons, les anges Si demain, j'pars, hé-hé, j'connais que trop les enjeux Dеmain, j'partirai vers les démons, les angеs Si demain, j'pars, hé-hé, j'connais que trop les enjeux Demain, j'partirai vers les démons, les anges Si demain, j'pars, hé-hé, j'connais que trop les enjeux Demain, j'partirai vers les démons, les anges Si demain, j'pars, hé-hé, j'connais que trop les enjeux

[Intro] Déchaîne les enfers [Couplet 1] Aucun diplôme valable, à ceux qui s'sont faits tout seul Dans les rues de leurs villes j'passe le salam Habitués au haram, ils ne se rappellent plus de leurs crimes Fuck les victimes, ils ne se rappellent plus de leurs cris Leurs valeurs ne s'achètent pas, ils ne se rappellent plus de leurs prix Dans le 92, Hauts-de-Seine, beaucoup de lers-dea On a la meilleure camelote mon pote, à ce que l'on dit Le rejet, le mépris des colonies, c'est ce que l'on vit Ça laisse un goût amer, je n'oublierai jamais Regarde-nous de travers et on te nique ta mère Violents et vulgaires, nique sa mère J'ai rien vu, rien entendu sur la vie de ma mère Météore j'fais des cratères, Dakar dans les artères Interdit aux bâtards, sur les traces de Shawn Carter Paire de Reebok Pump, mousqueton, blouson Starter Jeune délinquant, RER C j'monte sur Châtelet Jugés pour des faits graves, moi et mes s'habs on est més-cra On les brise, on les brûle, on les terrorise, on les fume, on les écrase Et les vrais négros le savent, concerts à guichets fermés sur bateau d'esclave Faut bien que vous compreniez J'avance rien à foutre, j'ai la tête pleine de billets Canon scié pour les numéros 1, fuyez, fuyez Les derniers seront les premiers

J'veux plus rester J'veux m'en aller C'est tout comme la p'tite fille Qui avait tout gâché Mais c't'à croire qu'c'est toujours pareil Quand moi j'l'appelle, il ne me répond pas Ah ah oh oh oh Où il m'emmène, je ne veux plus aller Mais pour pas lui faire de peine J'lui ai toujours caché Mais c't'à croire qu'c'est toujours pareil Quand moi j'l'appelle, il ne me répond pas Ah ah oh C'est l'histoire d'une histoire Pas l'goût de raconter Un "il était une fois" Qu'j'aurais jamais dû commencer Quand moi j'appelle, il ne me répond pas Ah ah ah Dame douleur Elle me tient fort entre ses bras Son haleine brûle mon coeur et éteint ma voix J'me ferai la soeur du silence Je partirai, je n'te dérangerai pas Ah ouh ouh C'est l'histoire d'une histoire Qu'j'ai pas le goût de raconter Un "il était une fois" J'aurais jamais dû commencer Quand moi j'appelle, il ne me répond pas Ouh ouh ouh... Quand moi j'appelle, il ne me répond pas Oh, il ne me répond pas Ah ah, ouh ouh... J'peux plus rester J'dois m'en aller C'est tout comme la p'tite fille Qui avait tout gâché Mais, c't'à croire que ce sont toujours les mêmes Ceux qui appellent, ceux qui ne répondent pas Ah ah...

De la rue Pierre à Bélanger, d'la première à la dixième À quelque part j'm'ennuie d'flâner dans les vieux chars du J-L-M C'qui m'ramène à la côte des Ski-Doo, on avait l'fou rire à remonter l'traîneau Les guerres de pommes, la cabane rouge, mon premier french dans un tempo À soir, je reprends le chemin du lac, j'm'en vais veiller à patinoire J'ai envie d'm'écraser sur la glace, pis m'raconter des histoires Couché su'l net, l'étoile du Nord, j'la regarde briller comme un trésor Y a pu un chat dans place, y a pu un chat dans place Le temps file et file encore Souvenirs d'enfance Souvenirs d'enfance J'nous revoé dehors devant la maison que mon père a bâtie Défrichant sa part du Lac Samson pour nous construire un nid L'été s'passait dans cour du dépanneur, du dépanneur Gigi Où l'on bravait l'Bonhomme Sept Heures pour s'échanger un hacky Pour toutes ces ex qu'on oublie, pour tous ceux qu'on n'a pas dit au revoir Qui un jour s'emmènent dans ta vie avec les réponses du hasard Aux fumeux d'pot, aux tripeux, pour tous ceux qui m'ont payé à boire J'me reparke les fesses su' l'bord du feu, j'use les cordes de ma guitare Souvenirs d'enfance (souvenirs d'enfance) Souvenirs d'enfance (souvenirs d'enfance) À soir, je reprends l'chemin du lac, j'm'en vais veiller à patinoire J'ai envie d'm'écraser sur la glace, pis m'raconter des histoires Des histoires

Un sentiment bizarre Tout à coup m'envahit Une marée montante de glace Qui me remplit Un sentiment bizarre Qui vient de l'intérieur Pourquoi t'es parti? Je n'ai plus jamais de chaleur Un sentiment bizarre Tout à coup m'a détruite Souvenir intense D'une soif inassouvie Ce mal de toi immense Que je cache à l'intérieur Pourquoi t'es parti? Je n'ai plus jamais de chaleur Quand t'es parti Moi j'ai pris le plus long corridor Le plus sombre, le plus étroit Celui qui mène à l'envers de ton corps Quand t'es parti Moi j'ai pris le plus long corridor Celui-la sans fenêtres, le plus sombre Celui qui mène à l'envers de ton corps