Malette - Frères d'ombres

Veux-tu v'nir avec moi On s'en va où tu veux Mais laisse-moi t'arracher de ceux Qui s'inventent des dieux Si j't'emmenais dans le bois L'endroit où t'es le mieux Pis après deux bonnes bouffées d'air Tu m'diras c'que j'peux faire Parce que là, tu t'enfonces Et j'ai pas d'réponse Tu fabules, tu délires Et je sais pas quoi dire Tu trembles, tu maigris T'as le teint pâle et gris Tu changes et je m'ennuie De mon meilleur ami Moi, je fais quoi, je fais quoi? J'attends de dev'nir folle pour voir ce que tu vois? Toi, qu'est-ce tu fous, qu'est-ce tu fous? On dirait qu'tu décolles et que tu deviens fou Ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh... Je découvre la face cachée de ton visage Comme les traits effacés sous une belle image Je lis dans tes yeux comme dans un livre ouvert Et même si tu le refermes, je peux lire au travers Et là, j'le vois, tu t'enfonces À chercher des réponses Tu fabules, tu délires Plus rien ne te fait rire Tu mens, tu oublies T'en dors plus la nuit Tu bois et quoi encore En autant que tu perdes le nord Moi, je fais quoi, je fais quoi? J'attends de dev'nir folle pour voir ce que tu vois? Toi, qu'est-ce tu fous, qu'est-ce tu fous? On dirait qu'tu décolles et que tu deviens fou Ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh... Moi, je fais quoi, je fais quoi? J'attends de dev'nir folle pour voir ce que tu vois? Toi, qu'est-ce tu fous, qu'est-ce tu fous? On dirait qu'tu décolles et que tu deviens fou Moi, je fais quoi, je fais quoi? J'attends de dev'nir folle pour voir ce que tu vois? Toi, qu'est-ce tu fous, qu'est-ce tu fous? On dirait qu'tu décolles et que tu deviens fou Ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh...

Et si on dormait sous les arbres Le reste du temps Deux amants posés sur des hardes Deux débutants En dessous des cieux qui lézardent Juste en faire autant (Tellement de choses ont changé) Mieux que tous les palais de marbre L'or des sultans Quelques branchages qui nous gardent Des mauvais vents Je ferai tout ce qu'il te tarde La femme ou l'enfant (Tellement de choses ont changé) Dans nos jardins dérangés Tellement de fleurs allongées, tellement Sous la lumière orangée Longtemps nos corps mélangés, longtemps Rien qui mérite qu'on en parle Rien d'inquiétant Un miroir pour que je me farde Tu m'aimes pourtant Plus personne ne nous regarde Ni ne nous entend Dans nos jardins dérangés Tellement de fleurs allongées, tellement Sous la lumière orangée Longtemps nos corps mélangés, longtemps Dans nos jardins dérangés Tellement de fleurs allongées, tellement Sous la lumière orangée Longtemps nos corps mélangés, longtemps Pendant que le monde bavarde À rien d'important On pourrait dormir sous les arbres Le reste du temps Le reste du temps