Fermé Jusqu’à Lundi - Jean Sablon

(Pyroman) Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible Ici c'est terrible, on veut plus aller à l'intérim' On préfère augmenter les délits Et au quartier tout l'monde nous obéit, chef Bandit, truand d'la galère, gang Voir ma face devient ton malheur Imbécile trop loin, ma gueule toujours dans l'avion Tu cherches Koro, reviens t'à l'heure Putain c'est mort (putain c'est mort) La dot est trop chère, j'vais la pacser T'façon cousin, oui j'avoue qu'on a Ici les zinzins, rentre chez les voisins Ici les zinzins braquent les magasins Bazarre, charo t'accoste même en base unh La cité m'a dit de le faire, promis juré, j'vais tout raser Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible Pas besoin de dire qu'on est les boss Chacal sait déjà qu'on contrôle la zone J'ai dit Charo Empire, nouvelle époque Vendre des disques c'est bien mieux que la drogue J'vais lui baffer son fessier, lui casser les reins Lui plier les dorsaux, lui attacher les mains Pendant qu'on zonait, qu'on volait arraché Qu'on dansait le logobi à Châtelet-Les Halles Que des bâtards, nous c'est la violence Faire des amis, ça n'a pas d'importance Viens on parle en euros, boy fais-moi confiance Investis tes sous, ne suis pas la tendance Petit à petit on mène la cadence Tous les mogos vont imiter ma danse Tout le monde a dit que j'allais pas faire longtemps Quatre ans plus tard, j'suis encore dans les temps (hey) Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible Du lundi au lundi, Gucci et Fendi on a les llets-bi, anh J'ai gros appétit, où sont les fimbis, où sont les ladys, anh Admire la berline, bling bling, toujours la quali', ouais L'enfant est terrible, l'enfant est, l'enfant est terrible

Pourquoi je suis comme ça Le spleen revient tous les lundis soir Les gens vont t'aimer pour ce que t'es Cette phrase on a dû me la répéter mille fois Quand on se parle on ne s'écoute pas On est speed pour oublier d'être soit Les mêmes erreurs que je refais chaque fois Mais cette fois j'me laisserai guider par les étoiles J'ai voulu prouver que j'étais parfait Avec de l'eau de rose et des lacets Jeune tortue devrait mieux se méfier Je n'ai même pas vu qu'elle s'était lassée Parce que j'ai rien d'authentique Pour la séduire j'ai du mettre mon âme au tapis J'emporterai aucun regret, je mens encore je le sais J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars J'suis en retard, fallait bien mettre un terme à notre histoire J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars Cloisonné dans ma cage elle est partie dans l'espace J'sais pas pourquoi j'ai voulu garder son cœur en otage Pourquoi je suis comme ça Le spleen revient tous les lundis soir Mais maintenant c'est la guerre tu ne veux plus me voir J'espère que ce n'était pas la dernière fois À la base le rap j'aimais pas trop ça Ça m'accompagne comme si je n'étais pas tout seul Un coup de foudre c'est pas censé produire d'la douleur Je crois que j'ai perdu mon fil conducteur Dans ma tête c'est la seule pensionnaire Pourquoi j'me maltraite comme un tortionnaire Ouais c'est fou qu'on puisse perdre tous ses repères A cause d'une simple pulsion vasculaire Tu me manques mais je laisse paraître Que ça va bien mais ça me rend taré Je m'étais pas bien préparé Mais maintenant t'inquiète je suis réparé Te parler, te parler Te parler, te parler Te parler, te parler Te parler J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars J'suis en retard, fallait bien mettre un terme à notre histoire J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars Cloisonné dans ma cage elle est partie dans l'espace J'sais pas pourquoi j'ai voulu garder son cœur en otage J'lui en veux pas, tu crois, que c'est normal J'aurais fais pareil, je m'en veux à moi-même J'lui en veux pas nan, il n'y a pas de mal, nan J'sais pas pourquoi mais, maintenant j'veux te parler J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars J'suis en retard, fallait bien mettre un terme à notre histoire (Je m'en veux à moi-même) J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars Cloisonné dans ma cage elle est partie dans l'espace J'sais pas pourquoi j'ai voulu garder son cœur en otage (Maintenant j'veux te parler) J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars J'suis en retard, fallait bien mettre un terme à notre histoire (Je m'en veux à moi-même) J'lui en veux pas de m'avoir remplacé par un autre gars Cloisonné dans ma cage elle est partie dans l'espace J'sais pas pourquoi j'ai voulu garder son cœur en otage (Maintenant j'veux te parler) Maintenant j'veux te parler Te parler Maintenant j'veux te parler (Te parler) Maintenant j'veux te parler

Un fiacre allait, trottinant, Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Un fiacre allait, trottinant, Jaune, avec un cocher blanc. Derrièr' les stores baissés, Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Derrièr' les stores baissés On entendait des baisers. Puis un' voix disant: " Léon! Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Puis un' voix disant: " Léon! Pour ... causer, ôt' ton lorgnon!" Un vieux monsieur qui passait, Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Un vieux monsieur qui passait, S'écri': "Mais on dirait qu'c'est Ma femme avec un quidam! Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Ma femme avec un quidam! " I' s'lanc' sur le macadam'. Mais i' gliss' su' l' sol mouillé, Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Mais i' gliss' su' l' sol mouillé, Crac! il est écrabouillé. Du fiacre un' dam' sort et dit: Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Du fiacre un' dam' sort et dit: "Chouett', Léon! C'est mon mari! Y a plus besoin d' nous cacher, Cahin, caha, Hu, dia, hop là! Y a plus besoin d' nous cacher. Donn' donc cent sous au cocher! "

Le jour où vous m'avez laissé Vous avez cru tout effacer Dans votre geste Mais il me reste Mille témoins des jours passés Un peu de vous partout qui traîne M'apporte les joies et les peines Ce vieux billet, chérie, qui me rappelle Les nuits à bord du Normandie, si belles La lampe qui repose Ces petites choses Me parlent de vous Ce doux refrain d'amour que Crosby chante Bababababa Le vent du soir là-bas qui se lamente Et votre porte close Ces petites choses Me parlent de vous Chérie, pourquoi m'avoir quitté? Pourquoi m'avoir quitté Après ce que nous avons été? Ce toi et moi écrit à notre image Ouvert ce soir à la dernière page Partout où mes yeux se posent Des petites choses Me parlent de vous Le parc au soir, lorsque la cloche sonne Ce vieux boudoir où ne vient plus personne Partout où mes yeux se posent Des petites choses Me parlent de vous

Ce petit chemin Ce petit chemin Pour aller à la Préfecture Prends la route numéro trois Tu suis la file des voitures Et tu t'en vas tout droit, tout droit C'est un billard, c'est une piste Pas un arbre, pas une fleur Comme c'est beau, comme c'est triste Tu feras du cent trente à l'heure Mais moi, ces routes goudronnées Toutes ces routes me dégoûtent Si vous m'aimez, venez, venez Venez chanter, venez flâner Et nous prendrons un raccourci Le petit chemin que voici Ce petit chemin, qui sent la noisette Ce petit chemin, n'a ni queue ni tête On le voit, qui fait trois Petits tours dans le bois Puis il part au hasard En flânant comme un lézard C'est le rendez-vous de tous les insectes Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes Les lapins nous invitent Souris-moi, courons vite Ne crains rien, prends ma main Dans ce petit chemin Les routes départementales Dont les vieux cantonniers sont rois Ont l'air de ces horizontales Qui m'ont toujours rempli d'effroi Et les poteaux télégraphiques Font un ombrage insuffisant Pour les idylles poétiques Et pour les rêves reposants À bas les routes rebattues Les tas de pierres, la poussière Et l'herbe jaune des talus Les cantonniers, il n'en faut plus Nous avons pris un raccourci Le petit chemin que voic Ce petit chemin qui sent la noisette Ce petit chemin m'a tourné la tête J'ai posé, trois baisers Sur tes cheveux frisés Et puis sur ta figure Toute barbouillée de mûres Pour nous observer, des milliers d'insectes S'étaient rassemblées par dessus nos têtes Mais un lièvre au passage Nous a dit soyez sages Ne crains rien, prends ma main Dans ce petit chemin Ce petit chemin

D'un bon vieux manège Tourne le cortège Sur l'air plaintif D'un orgue qui traîne La même rengaine D'un ton poussif La fête aujourd'hui Met du soleil dans le pays Dans chaque logis Le bonheur chante et l'amour sourit L'oiseau qui se penche Tourne autour des branches Dans le ciel bleu Le coq de l'église Tourne sous l'emprise Du vent joyeux Le bal sous la tente Commence déjà Un couple s'élance En se parlant tout bas Un autre s'avance À petits pas Et je sens léger sur mon bras Ton bras Venez venez Chantez chantez Tournez tournez Valsez valsez Rêves de plaisir Au bal du désir Bercez bercez Grisez grisés Bercez bercez Clairs et légers Soupirs et baisers Aux coeurs enivrés Cette robe blanche Par un beau dimanche Tournant tournant Le bras qui la frôle Se prend sur l'épaule C'est cœur battant Dans la même ivresse D'un rêve un peu fou Dans cette humble fête Au décor simple et doux Gardons-en l'image au fond de nous Souvenirs trop courts D'un beau jour d'amour Un beau jour d'amour