Baisé dans la ville, ces fils de pute j'leur mets la fessée Aisé ouais l'ami, sors-nous le biff, on sait encaisser Demande pas un feat on n'en fait pas, viens pas te baisser Bien sûr c'est Paname alors tous les jours on est pressés Si on remplit le frigo, on remercie le bout de taga "Sois le meilleur dans le crime ou à l'école", c'est ce qu'a dit Baba Igo c'est QLF, ceux qui connaissent ont chanté "la la, la la, la la" Ici on sort la gniaks et puis on prend un bol d'air J'repense à l'époque de mon survêt' et ma bulle d'air Mais bon c'est la vie, j'espère qu'en GAV t'as su t'taire Tu veux être ma bitch, t'as un gros boule, c'est super Ouais l'ami j'ai pas de respect, bah pourquoi t'avales Trêve de balivernes, c'est Ademo en aval J'sors un gros joint et puis j'le péte dans la savane Ces cons font la queue, mais moi j'bicrave d'la banane T'es pas content, reste dans ton camp Nous on charbonne pendant que toi tu tapes du bon temps Je suis à fond dedans, t'inquiète mon gland Est préparé pour leur foutre depuis longtemps Alors essaye pas de tester, la putain d'ta grand-mère Tu joues un rôle, nous pas du tout, on t'attaque en mer La juge m'a arrosé, j'ai poussé, grandi sans mère J'ai saigné mais les anges m'ont dit "faut pas s'en faire" J'suis pas Madame Soleil, l'avenir est dark Igo, les miens ont faim, j'tape pas des barres Téma les crocs, ici on est trop à se tirer dessus Depuis le départ J'suis dans ta ville, j'suis dans ta rue En bas c'est dead, j'souris à l'envers J'suis dans ta ville, j'suis dans ta rue J'm'en bats les steaks, ma bite va leur plaire Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah roulez Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, joue l'thug, joue la folle Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, tu veux tester Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, nous on LOL Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah roulez Y-yeah, y-yeah, y-yeah, joue l'thug, joue l'thug, joue la folle Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, tu veux tester Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, nous on LOL T'as cru quoi, rien n'a changé, la putain d'ta mère T'as cru quoi, j'taille-dé 200G d'ke-skun, j'fais un salaire J'suis quand même en bas J'ramène la peuf, la rétine du ien-ien, toujours sincère Surtout t'inquiète pas Malade sous calmant, dans quelques milliers d'eu' on m'opère J'me sens bizarre comme quand j'goûte à la verte Comme quand j'ai pas d'ennemis dans la ville Moi j'connais pas, argent facile On a rien construit depuis l'premier kil' Pas d'amitié grattée même pour un million d'lovés Ces milliers de billets de 20 nous ont même pas sauvé Demain j'arrête pas, c'est tendu J'suis plus Tony, la langue pendue Y a rien à tter-gra en bas On t'oublie pas, on t'remplace (Que la famille, que la famille, que la famille, que la famille) J'recompte bénéf' dans la classe (Que la famille, que la famille, que la famille, que la famille) 6h01, j'tire la chasse J'ai pas l'temps, j'ai du teh et d'la verte J'ai fait un choix, sous beuh c'est la merde Pas d'vacances pour la mif, il s'avère Que j'ai la haine, j'prends l'chemin de travers On sort faire du biff quand on a mal Dernier charbon sous cagoule, teint pâle J'espère ne pas partir les mains sales Elle pense pas à moi quand elle avale Tu connais, abonné, tu connais, abonné J'ai vu ces billets froissés Consommé les armes par milliers, brisé les coeurs Que la money, money, money, money Parce que cette pute de vie m'a déçu comme j'ai déçu mon créateur J'suis dans ta ville, j'suis dans ta rue En bas c'est dead, j'souris à l'envers J'suis dans ta ville, j'suis dans ta rue J'm'en bats les steaks, ma bite va leur plaire Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah roulez Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah joue l'thug, joue la folle Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah tu veux tester Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah nous on LOL Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah roulez Y-yeah, y-yeah, y-yeah, joue l'thug, joue l'thug, joue la folle Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, tu veux tester Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, nous on LOL Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah roulez Y-yeah, y-yeah, y-yeah, joue l'thug, joue l'thug, joue la folle Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, tu veux tester Y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, y-yeah, nous on LOL J'suis dans ta ville J'suis dans ta rue J'suis dans ta ville J'suis dans ta rue

C'est toi que je chante dans mes chansons C'est toi pour qui je perds la raison Pour toi, mon amour, rien que pour toi C'est toi qui fais que mes jours son bleus C'est toi (Mon amour) que tu verras dans mes yeux C'est toi, mon amour, oui, rien que toi Notre amour est comme un beau rêve Entend la chanson qui s'élève Elle danse dans ta vie et la mienne Tout comme une valse de Vienne C'est toi que je chante dans mes chansons C'est toi pour qui je perds la raison C'est toi, mon amour, oui, rien que toi C'est toi, rien que toi Le Bon Dieu qui fait si bien les choses Nous a fait nous rencontrer Il avait ses raisons, je suppose Qui font que l'on s'est aimé C'est toi que je chante dans mes chansons C'est toi pour qui je perds la raison Pour toi, mon amour, rien que pour toi C'est toi qui fais que mes jours sont bleus C'est toi que tu verras dans mes yeux C'est toi, mon amour, oui, rien que toi Notre amour est comme un beau rêve Entend la chanson qui s'élève Elle danse dans ta vie et la mienne Tout comme une valse de Vienne My heart knows the love I feel for you My heart knows that I'll always be true C'est toi, mon amour, c'est toi et moi C'est toi, rien que toi

Ils sont partis dans un soleil d'hiver Ils sont partis courir la mer Pour effacer la peur Pour écraser la peur Que la vie a clouée au fond du coeur Ils sont partis en croyant aux moissons Du vieux pays de leurs chansons Le coeur chantant d'espoir Le coeur hurlant d'espoir Ils ont repris le chemin de leur mémoire Ils ont pleuré les larmes de la mer Ils ont versé tant de prières "Délivrez-nous, nos frères Délivrez-nous, nos frères" Que leurs frères les ont tirés vers la lumière Ils sont là-bas dans un pays nouveau Qui flotte au mât de leur bateau Le coeur brisé d'amour Le coeur perdu d'amour Ils ont retrouvé la terre de l'amour

On se rappelle les chansons Un soir d'hiver, un frais visage La Seine, un marchand de marrons Une chambre au cinquième étage Les cafés crèmes du matin Montparnasse, le Café du Dôme Les faubourgs, le Quartier latin Les Tuileries et la Place Vendôme Paris, c'était la gaieté, Paris C'était la douceur aussi C'était notre tendresse Paris, des gamins, des artisans Y a des camelots et des agents Et des matins de printemps Paris, l'odeur de ton pavé d'oie De tes marronniers, du bois Je pense à toi sans cesse Paris, je m'ennuie de toi, mon vieux On se retrouvera tous les deux Mon grand Paris Évidemment, il y a parfois Les heures un peu difficiles Mais tout s'arrange bien, ma foi Avec Paris, c'est si facile Pour moi, Paris, c'est les beaux jours Les airs légers, graves ou tendres Pour moi, Paris, c'est mes amours Et mon cœur ne peut se reprendre Paris, tu es la gaieté, Paris Tu es ma douceur aussi Tu es toute ma tendresse Paris, des gamins, des artisans Y a des camelots et des agents Et des matins de printemps Paris, l'odeur de ton pavé d'oie De tes marronniers, du bois Je pense à toi sans cesse Paris, je m'ennuie de toi, mon vieux On se retrouvera tous les deux Mon grand Paris

On n'a pas dans le coeur De quoi toujours aimer Et l'on verse des pleurs En voulant trop aimer On croit être sincère On croit avoir trouvé Le seul être sur terre Qu'on ne peut remplacer On n'a pas dans le coeur De quoi toujours aimer Et l'on verse des pleurs En voulant trop aimer Un jour on se réveille Ce n'est plus tout à fait Le rayon de soleil Qui vous obéissait On regrette le temps Où l'on croyait s'aimer On regrette le temps Où le coeur s'emballait Il ne nous reste plus Que quelques souvenirs De pauvres souvenirs Qu'on cherche à retenir Mais moi j'ai dans le coeur De quoi toujours aimer J'aurai toujours assez De larmes pour pleurer J'aurai toujours assez De rire pour effacer Les tristes souvenirs Accrochés au passé Mais moi j'ai dans le coeur De quoi toujours aimer J'aurais toujours assez De larmes pour pleurer Je veux toujours aimer Je veux toujours souffrir Si je ne dois plus aimer Moi je préfère mourir Mais moi j'ai dans le coeur de quoi toujours aimer

Je revois la ville en fête et en délire Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la musique les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, il se recule Et la foule vient me jeter entre ses bras Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne, écrasés l'un contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux Entraînés par la foule qui s'élance Et qui danse une folle farandole Nos deux mains restent soudées Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux Et la joie éclaboussée par son sourire Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne, nous éloigne l'un de l'autre Je lutte et je me débats Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure Et traînée par la foule qui s'élance Et qui danse une folle farandole Je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé