Vingt-deux heures vingt-deux j'sors à peine du hall Wu-Tang dans les oreilles Une main d'keuf me tape déjà l'épaule Putain c'est toujours pareil Woop Woop Bonjour Monsieur, c'est un contrôle d'identité On va t'rentrer dans l'crâne On va tester ta personnalité J'deviens nerveux J'ai pas envie d'm'identifier La mâchoire serrée, les nerfs qui chauffent Le seum en grande quantité Calme, inspire, expire Avant qu'la matraque s'exprime Mes cassettes au fond d'mon bag Et leur putain d'chien s'excite J'lui dis Ouais j'suis en mission pour la daronne Putain il sait qu'je mens Un fils doit être là pour ses demandes Putain c'est que du vent Donc j'change de plan J't'avoue qu'lacher une vitesse, ya qu'ca qui m'démange Mais s'fils de pute propose une palpation, rahai c'est excellent Damn Bienvenu dans Gotham City Même si j'ai la gueule de l'emploi Flemme de m'faire coffrer aussi vite Aaah mais ferme ta gueule négro C'est c'que m'a dit ce flic en civil Aah c'est triste de voir qu'un frère veut m'voir en sang, fini dans civière Mais nique sa mère Feinte, gauche, droite, j'cale ma vitesse J'veux pas finir par être une stat en plus Fuck un commissaire En plus de ca j'ai beaucoup trop de clients que j'dois vi-ser La peur des mecs en bleu est faible comparée à la misère Allongé dans les bushes J'suis en sueur, essoufflé, comme si j'venais d'rater l'bus Je check mon bag, y a mes cassettes imbibées de 2CB Des feuilles OCB sur l'côté, j'crois qu'j'suis en benef plus

22h22, j'repense à toi, j'me demande si tu penses à moi Dis-moi, dis-moi, dis-moi Dis-moi, est-c'que tu penses à moi? Parfois, parfois, dis-moi, dis-moi Est-c'que tu penses à moi quand tu pleures? Est-c'que tu penses à moi quand tu ries? Je n'sais même plus c'que je dis Je n'sais même plus c'que je vis Et quand t'as jamais été dans l'Océan Même une piscine te paraît profonde J'ai plusieurs souvenirs qui me remontent Plusieurs sentiments qui se confondent 22h22, j'crois qu'c'est un signe J'coupe les problèmes à la racine Du mal à comprendre la race humaine Du mal à comprendre ce qui m'anime J'vois une étoile filante sur un battement d'paupière (étoile filante sur un battement d'paupière) Mon petit cœur qui gonfle comme une montgolfière (mon petit cœur qui gonfle, mon petit cœur qui gonfle) J'vois une étoile filante sur un battement d'paupière ('lante sur un battement d'paupière) Mon petit cœur qui gonfle comme une montgolfière (ouais-ais-ais) 22h22, j'repense à toi, j'me demande si tu penses à moi Dis-moi, dis-moi, dis-moi Dis-moi, est-c'que tu penses à moi? Parfois, parfois, dis-moi, dis-moi 22h22, j'repense à toi, j'me demande si tu penses à moi Dis-moi, dis-moi, dis-moi Dis-moi, est-c'que tu penses à moi? Parfois, parfois, dis-moi, dis-moi Yeah 22h22, j'écrase un joint d'beuh, j'repense à toi Le sourire froid, j'ressens les frissons, j'ressens l'effroi Mais je reste droit car j'ai le crâne dur 22h22, je me souviens, je regrette un peu (je regrette un peu) 22h22, le ciel éteint, je regrette un peu 22h22, j'pense à la fin, j'pense à la fin d'jeu, j'pense à la fin 22h22, j'ai le cœur lourd 22h22, j'vais faire un tour 22h22, j'pense à tes yeux, qui ne faisaient que briller d'amour 22h22 22h22 22h22, j'repense à toi, j'me demande si tu penses à moi Dis-moi, dis-moi, dis-moi Dis-moi, est-c'que tu penses à moi? Parfois, parfois, dis-moi (dis-moi), dis-moi (dis-moi) 22h22, j'repense à toi (j'repense à toi), j'me demande si tu penses à moi (si tu penses à moi) Dis-moi, dis-moi, dis-moi Dis-moi, est-c'que tu penses à moi? (c'que tu penses à moi?) Parfois (parfois), parfois, dis-moi (dis-moi), dis-moi (dis-moi) Dis-moi ouais

Hier dans la nuit J'ai perdu mes esprits Sans le vouloir J'ai mis le feu à tes tiroirs J'ai trop parlé J'aurais dû danser J'ouvre l'œil beaucoup trop tard Ça fait 1000 ans On s'est connu enfants Tu fais partie De mes raisons d'aimer la vie J'veux pas laisser Un acte manqué Un pas de travers nous diviser En vérité, à Miami Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire si je te dis Que notre histoire ne peut finir ainsi En théorie, on n'a qu'une vie Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire, je t'en supplie Non, notre histoire ne peut mourir ici Tous ces étés À partir en cavale Juste nous deux Dans les ruelles de Montréal Tous ces moments De jeux décadents Aux lendemains Plus qu'incertains On s'est donné À l'autre sans compter Tu as révélé Des bouts de moi insoupçonnés On a d'la chance On est encore sur pieds Je t'en prie Ne nous laisse pas tomber En vérité, à Miami Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire si je te dis Que notre histoire ne peut finir ainsi En théorie, on n'a qu'une vie Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire, je t'en supplie Non, notre histoire Ne peut mourir ici Abandonnée À Miami En vérité, à Miami Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire si je te dis Que notre histoire ne peut finir ainsi En théorie, on n'a qu'une vie Le tout est plus grand que la somme des parties Tu dois me croire, je t'en supplie Non, notre histoire ne peut mourir ici Oh oh Abandonnée Oh oh À Miami Oh oh Abandonnée Oh oh À Miami

Y a quelque chose dans l'air de différent C'est pas naturel quand tu disparais trop longtemps Ça manque de sens, j'en perds ma chance Mon cœur est en carence Quand ce que je vois Tu n'es pas là pour le partager avec moi Certains crieront au manque d'indépendance Ce n'est pas du tout ce que j'en pense C'est bien au-delà des habitudes J'en ai aussi la certitude J'ai besoin de toi, c'est tout J'ai besoin de nous, c'est comme ça Même si ça joue en solo partout Même s'ils se jouent dans le dos Restons debout Certains crieront au manque d'indépendance Ce n'est pas du tout ce que j'en pense C'est bien au-delà des habitudes J'en ai aussi la certitude J'ai besoin de toi, c'est tout J'ai besoin de nous, c'est comme ça Même si ça joue en solo partout Même s'ils se jouent dans le dos Restons debout J'ai besoin de toi, c'est tout J'ai besoin de nous, c'est comme ça Même si ça joue en solo partout Même s'ils se jouent dans le dos Restons debout Ouh-ouh-ouh ouh ouh, ah-ah, ah-ah-ah ah

On revient de loin Des nuages gris sur nos petits matins On a manqué de couleurs On a la soif au cœur Des histoires plein la tête Nos yeux de géantes fenêtres Par ici, les pinceaux Et les clés du piano Plus que jamais, l'école a besoin de rêver Plus que jamais, le monde a besoin de beauté S'évader, de voir grand Ressentir la même chose en même temps Inventer l'invisible Et toucher au sensible De s'évader, de voir grand Ressentir la même chose en même temps Et viser l'invisible Ensemble, sensibles La-la-la-la-la La-la-la-la-la La-la-la-la-la Ouh, ouh La-la-la-la-la La-la-la-la-la La-la-la-la-la Ouh, ouh On revient de loin Mais nos mains, elles, connaissent le chemin On est jeunes, on est forts On a le diable au corps Des histoires plein la tête Nos yeux, de géantes fenêtres Par ici, les pinceaux Et les clés du piano Plus que jamais, l'école a besoin de rêver Plus que jamais, le monde a besoin de beauté De s'évader, de voir grand De ressentir la même chose en même temps Inventer l'invisible Et toucher au sensible S'évader, de voir grand Ressentir la même chose en même temps Et viser l'invisible Ensemble, sensibles De s'évader, de voir grand Ressentir la même chose en même temps Inventer l'invisible Et toucher au sensible S'évader, de voir grand Ressentir la même chose en même temps Et viser l'invisible Ensemble, sensibles La-la-la-la-la (monde imaginaire) La-la-la-la-la (ah, à ma manière) La-la-la-la-la (j'ai envie de le faire) La-la-la-la-la (de faire à ma manière)

J'grille une cigarette, je suis du bois d'allumette qui se consume Et je présume Que tout chemin se termine autant pour prince que vermine La vie est ainsi faite Or que tout est bête, que tout est vain et inutile Lorsqu'épuisé, fatigué Le corps n'est plus qu'un autre projectile Propulsé depuis matin, jusqu'au soir en bus, en train Je sais qu'un cœur peut s'arrêter pour moins Imparfait Le monde est imparfait Imparfait Le monde est imparfait Le vent est si tendre sur midi Tu es septembre sur Paris Je pense à toi, ça fait du bien Toi, dans ta ville et moi, transsibérienne Qui t'aime et qui t'adore Et qui se hait d'aimer si fort L'amour est comme je le redoutais Imparfait L'amour est imparfait Imparfait L'amour est imparfait Imparfait Le monde est imparfait Imparfait L'amour est imparfait Imparfait Le monde est imparfait, imparfait L'amour est imparfait, imparfait Le monde est imparfait, imparfait, imparfait, imparfait L'amour est imparfait

Mon trottoir, ton tarmac Toi la mer, moi le lac Mon vélo, ton avion Mon sommeil, tes néons Ma routine, tes errances Mon spleen, ta chance Décalage amoureux À moi l'orage, à toi le feu Mais dis-moi Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi Est-ce que dans tes nuits on survit Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi Mon écran, ton passeport Ton aisance, mes efforts Toi le sud, moi le nord Et tes choix, encore T'as la Terre à tes pieds Tous tes astres alignés Décalage dangereux À moi la rage, à toi le jeu Mais dis-moi Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi Est-ce que dans tes nuits on survit Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi Est-ce que dans tes nuits Dis-moi Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi Est-ce que dans tes nuits on survit Est-ce qu'il pleut là-bas, dans ton paradis Est-ce que l'horizon te sourit Est-ce que dans tes pas, y'a des bouts de moi